Mercredi 7 juin 2023 18h30 – 20h30
Fibois Pays de la Loire
15 Boulevard Léon Bureau 44200 Nantes
> ENTRÉE LIBRE SUR INSCRIPTION : ICI
> INVITÉ :
YANN BONNET
Directeur général délégué du Campus cyber à La Défense
Popularisée par les textes de ChatGPT et les « vraies fausses » images générées par le logiciel Midjourney, l’intelligence artificielle (IA) interroge quand elle n’inquiète pas. Caméras à reconnaissance faciale, détection vocale, sommes-nous destinés à être suivis à la trace, contrôlés sans le savoir ? Pourrions-nous être sanctionnés à distance pour avoir traversé en dehors d’un passage piéton ?
Pour répondre aux inquiétudes, une IA de confiance, éthique, peut se développer : en matière d’énergie par exemple, pour mieux identifier les besoins et calibrer les consommations ; en aidant les transports publics à optimiser leurs trajets ; en permettant à des médecins, sur la base de données de santé, de prévenir une maladie et d’administrer un traitement préventif…
L’intelligence artificielle et, plus largement, le numérique n’ont-ils pas d’abord besoin d’un cadre juridique solide et de gagner la confiance des citoyens ? Que nous ne considérions plus nos smartphones et nos écrans comme des « ennemis de l’intérieur » susceptibles d’être piratés et de nous piéger ? Alors que le numérique bouscule notre quotidien, l’IA et les données jouent-elles contre la démocratie ou peuvent-elles encore la renforcer ? Peuvent-elles nous aider à mieux vivre la ville ?
Des éléments de réponse avec Yann Bonnet, directeur général délégué du Campus cyber à La Défense. Alors secrétaire général du Conseil national du numérique, il a accompagné Cédric Villani dans la mission confiée en 2017 par le Premier ministre, Donner un sens à l’intelligence artificielle : pour une stratégie nationale et européenne (rapport rendu en mars 2018). Il a également été directeur de cabinet du directeur général de l’ANSSI (2018-2021).
Coorganisé par la revue Place publique Nantes/Saint-Nazaire, le Conseil de développement de Nantes Métropole et l’Institut Kervégan.
