Un questionnement qui tient compte de l’implantation de la France en Europe dans un contexte économique mondialisé.
Un constat
Notre modèle social, issu des réformes de 1945 mises en place par le Général de Gaulle et le gouvernement issu du Conseil National de la Résistance s’inspirait de considérations généreuses. Mais il a laissé grandir et prospérer deux maux qui l’ont particulièrement affaibli : le corporatisme et l’étatisme.
Ses performances sont jugées insuffisantes sur le plan de l’emploi, du traitement du chômage et des transferts sociaux en général. Il n’ a pas intégré les changements de notre environnement: globalisation des économies, insécurité de l’emploi (en particulier chez les jeunes), vieillissement général de la population et augmentation de la dépendance, passage d’une société industrielle à une société du Savoir, difficultés de financement de la protection sociale.
Globalement on peut parler d’un épuisement de notre modèle social, frappé par une crise de légitimité, d’efficacité et surtout de viabilité financière.
Les objectifs de l’atelier
> Faire un état des lieux de ce modèle.
> Repenser les objectifs et les moyens qu’on veut lui assigner.
> S’interroger plus particulièrement sur :
- La viabilité d’un système de financement de protection sociale principalement assis sur le Travail?
- La prise en compte de la solidarité dans le modèle social?
- Réfléchir aux spécificités territoriales. Rôle des collectivités et secteur associatif dans la mise en œuvre de la solidarité ?
> D’une analyse économique, poursuivre sur une réflexion de type philosophique, telle que : responsabilité individuelle, droits et devoirs du citoyen en tant qu’acteur du modèle social français, lien individu et société…