Texte collectif, paru en septembre 2013
L’Institut Kervégan, en initiant un atelier de réflexion sur la question de la dimension internationale de Nantes a permis que se retrouvent des profils divers et complémentaires, avec des expériences dans des Groupes de taille internationale (Énergie, Transports, Télécom) en France ou à l’étranger, dans le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dans le Conseil.
Il est apparu nettement, au début de nos travaux, que si nous percevions l’importance de cette question de «Nantes et l’international», nous nous interrogions devant la façon dont la sphère publique abordait cette question. S’il apparaissait bien sur utile que Nantes, à l’instar d’autres villes se dote d’un «marketing» pour tenter d’assurer une visibilité internationale, l’avis partagé était que cela ne suffisait pas à faire une stratégie.
Au fil de nos échanges et à la suite des auditions menées auprès des acteurs parties prenantes de cette question, nous avons aussi pris conscience des caractéristiques de notre territoire : au-delà de données intangibles qui ne nous favorisent pas à être naturellement dans les flux et réseaux mondiaux (pour des raisons géographiques et démographiques), nous avons des atouts, des forces pour actionner des leviers, mais nous pensons aussi qu’il y a des non-dits sur nos faiblesses qu’il serait utile de mettre en évidence. La plupart des acteurs concernés n’apprendront sans doute rien des points de vigilance exprimés ici. Mais les choses ne peuvent qu’aller mieux en le disant.
Alors, en tant qu’instance citoyenne, indépendante et reconnue, nous avons souhaité exprimer, dans l’intérêt général, un point de vue critique et constructif. Un point de vue de la société civile à destination des acteurs politiques et institutionnels de l’espace métropolitain Loire Bretagne, car c’est à cette échelle qu’il nous paraît pertinent d’apporter les réponses.